San Pedro de Atacama, de l’autre côté du désert.
Nous avons quitté la Bolivie à 4h du matin dans un bus réfrigéré (vitres cassées), direction le Chili.
Le passage de frontières s’est relativement bien passé, excepté une arrestation chilienne (la totale, avec les menottes) et une tentative de bakchich d’un sergent Garcia bolivien peu scrupuleux auquel nous avons tenu tête.
12 heures et 3 bus plus tard, arrivée à San Pedro de Atacama, siège du désert le plus aride du monde. L’air y est sec, 10% d’humidité, chaud (30 degrés à l’ombre) et aucun nuage à l’horizon. Cette sècheresse nous fait lentement muter vers un « crocoventail » (peau de crocodile et cheveux d’épouvantail) !
Au programme, balade en vtt dans la quebrada del diablo, excursions en bus et à cheval aux vallées de la Luna et de la Muerte…autant de noms qui laissent supposer un paysage des plus hostiles aussi fascinant que désolant.
Pour nous rafraichir, une visite des plus matinales par -10 degrés, aux geysers du Tatio. Tiph, transie de froid, a dû dépouiller le guide de son pantalon et de sa polaire pour pouvoir mettre le bout du nez hors du 4x4. Si dehors il fait un froid de gueux, dans les cratères, ça bouillonne, ça fume, ça crache de l’eau sulfurée à plus de 100 degrés.
Pour ponctuer notre séjour, un peu d’astronomie car le ciel de San Pedro est parait-il l’un des plus étoilé du globe ; l’occasion pour nous de participer à une soirée céleste chez Alain Maury, français expatrié au Chili, fan de constellations, de planètes et de tout ce qui donne un torticolis !
Un remake de la guerre des étoiles ou notre hôte passionné a fendu le ciel d’explications avec son laser tel un maitre yoda. Cependant, cela reste encore un peu compliqué pour de jeunes padawans que nous sommes. Perdus dans des conversions de vitesse de la lumière, rotations du ciel et observation de nébuleuses, nous serons déjà contents de retenir quelques infos…