Hissez-haut Santi..aaa..go!
Et oui, après deux mois de bus on s’est payé le luxe de voyager en avion (enfin sur une compagnie low cost que même les chiliens du Chili ils la connaissent pas !) pour rejoindre Santiago. C’est bon de faire 1300 kilomètres en …une heure et demie.
Santiago, métropole hispano-américaine de plus de 7 millions d’habitant- soit le tiers de la population chilienne- avec son lot de commodités modernes auxquelles nous ne sommes plus habitués :les périph à 4 voies, le métro, les feux tricolores, les cinémas, les quartiers animés de bars et de restos, les supermarchés, les parcs dont un gigantesque abritant zoo, piscines, complexes hôteliers etc…on est loin de l’image d’Epinal (environ 12000 bornes !) qu’on a de l’Amérique latine et qui nous paraissait jusque-là assez préservée au Pérou et en Bolivie. Noter qu’ici aussi, ils ont leurs clichés, ils pensent que les européens sont tous grands, blonds aux yeux bleus, comme Gui quoi…
Nous étions logés en chambres d’hôtes dans une superbe maison bourgeoise avec hauteurs sous plafonds, parquet ciré et solarium sur le toit, mais son cachet tenait surtout à la propriétaire des lieux, une vieille dame charmante à l’accent espagnol si parfait. Le quartier résidentiel était calme, plutôt central, entre l’ambassade de France (la classe !) et la Brigade des homicides (pas la classe !). D’ailleurs notre voisin de palier avait dû exceller dans sa discipline parce que toutes les télévisions attendaient sa sortie du commissariat. Ça doit être quelque chose leur fête des voisins !
Au programme :
-journée à Disneyland, heu… dans un centre commercial pardon. On y a passé presque 6h. C’est fou ce que les vieilles habitudes reviennent vite. On aurait dit deux chiens fous de joie de retrouver la maison de leur maitre, on a couru partout, dans tous les magasins, on a monté et descendu les escalators au moins dix fois (mais on n’a pas pissé contre j’vous rassure), on a consommé chez Sony, surconsommé chez Zara et fini par jeter (vraiment trop gros les sandwichs de Burger king !). Bref on est ressorti ivres et apaisés, les bras chargés de paquets, prêts à repartir pour deux mois de frustration.
Lendemain, visite de la ville, des différents monuments, le musée d’art moderne, les Cerro St Lucia et St Cristobal, des collines dans la ville auxquelles on accède par funiculaire, un peu de métro, beaucoup de marche à pied, histoire de faire le plein de CO2 avant la Patagonie.
Prochain stop : Valparaíso.
Universite du Chili en greve
Les SDF de Santiago avec leurs abris dans les parcs