Puerto Varas: quand “la croisière s’amuse…”

Ce stop à Puerto Varas a été pour nous une bataille incessante et nous ne nous y sommes pas attardés.

 Bataille avec l’hotel qu’on avait pourtant réservé la veille et qui nous a gentiment éconduits le jour de notre arrivée. Auberge espagnole :1/gringos : 0

Bataille avec les carabineros qui n’ont pas voulu qu’on loue une voiture pour se rendre sur l’ile de Chiloé avec la photocopie de nos permis de conduire et la déclaration de vol péruvienne ; starsky et Hutch 1/gringos : 0

Bataille avec la météo qui annonçait deux jours de flotte pour nos deux jours de visite sur l’ile : Evelyne Dhellia 1/gringos : 0

Enfin, bataille avec le Pisco sour (apéritif national du Chili à base d’eau de vie de raisin, de sucre, de jus de citron, de blanc d’œuf et je crois…coupé à l’Ajax !) : pisco 1/ Tiphaine : 0…

Le lendemain, nous partons dans le Parc National Vicente Perez Rosales, le plus ancien du Chili, pour une croisière sur le lac Todos los Santos (et d’autres) afin de rejoindre l’Argentine. Arrivée prévue après une longue journée (douze heures) de bus+ bateau+ bus+ bateau+ bus+ bateau +bus, VERIDIQUE.

Des décors auxquels on s’attendait mais qui nous laissent « soufflés » comme toujours. En toile de fond, les forêts et les volcans projetant leurs cimes dans le bleu du ciel et dans l’eau des lacs créant ainsi des images d’une symétrie quasi parfaite, une véritable palette de couleurs lacustres du noir au vert profond en passant par le gris bleuté en fonction de l’éclairage et des sédiments au fond des eaux…le tableau est tellement réussi qu’on en oublie le prix de la traversée et le car d’italiens qu’on s’est trimballé toute la journée.

             

Le passage à la douane Chili/ Argentine s’est fait rapidement et cordialement et comme on est super chanceux, Gui et moi avons tous les deux gagné le droit de se faire fouiller les valises parmi plus de 56 participants ! a la fin de cette journée, on est quand même reparti avec un bon « invitation spéciale pour la feliz navidad » à Bogota, chez un couple de colombiens avec qui nous avions sympathisé.

                                                                                

Biens arrivés à Bariloche, le Courchevel argentin.