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Hélabayakoi
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28 décembre 2011

Mindo : petite mise au vert…puis Papallacta.

Quito, pendant 3 jours, en long (très long) et en large (pas tant que ça à cause des volcans) nous aura bien suffit pour arpenter les rues et  préparer la suite du voyage. Pour espérer partir voir un peu de verdure nous nous rendons à Mindo, bosquet humide avant-goût d’Amazonie de par sa végétation et son humidité.

Une randonnée d’une journée  où nous espérons croiser les incontournables du coin : les toucans et les colibris. Un sentier  ou plutôt une route surtout  aménagée pour les 4x4 nous guide à travers cette forêt  qui s’étend de la sortie du village jusqu’aux hauteurs environnantes.

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Nous affutons les sens, l’ouïe de Tiphaine conjuguée à ma vue … on ne devrait pas trop mal s’en sortir pour l’occasion…

Effectivement, sur la route nous entendons beaucoup de chants  et de bruits divers et variés mais il faut redoubler d’attention ! Les oiseaux se camouflent avec une grande dextérité pour certains tandis que d’autres sont trahis par leur couleurs vives.

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Le ballet incéssant des pickups qui font des allers retours afin de promouvoir leurs activités (canoë, tyrolienne) sur le site entache un peu notre plaisir de nous retrouver dans ce bosquet et ne nous facilite pas vraiment la tâche non plus dans ce travail d’observation.

Un torticolis plus tard chacun, nous réussissons  à voir plusieurs sortes d’oiseaux, 2 espèces de toucans, des perroquets et un colibri ! Ça s’appelle un bon coup de chance ou de « suerte » comme on dit ici car les quelques personnes croisées au cours de la randonnée ne se montraient pas très optimistes du fait de l’heure tardive de notre visite (il faut dire aussi qu’avec un départ à 7h30 de Quito on ne peut pas arriver avant 10h du matin a Mindo…cela s’appelle les joies du transport équatoriens).

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  le toucan vert au centre est bien camouflé!

Les thermes de Papallacta…pas si sauvage que ça.

2 jours plus tard, toujours 2h de bus pour sortir de Quito l’interminable…et nous voilà au village de Papallacta, célèbre pour ses thermes et les quelques dizaines de bassins plus ou moins chauds qui les composent.

Pour y arriver, un service de camionnettes se charge de nous faire grimper les 2 kilomètres qui nous séparent de l’entrée. Une fois à l’intérieur,  on y aperçoit beaucoup de familles équatoriennes venues profiter de la journée. Cela apparait finalement plus comme un parc aquatique car on y trouve des bassins aménagés, des jeux pour les enfants, des restaurants et un snack…en gros Aqualand sans le « kamikaze » et les « pentaglisse ».

Nous nous baignons deux bonnes heures et pas plus pour ne pas finir totalement fripés, le temps de sympathiser avec une famille équatorienne  qui nous promet de nous ramener sur Quito mais qu’on ne retrouvera jamais… problème de timing, incompréhension ou tout simplement fausse promesse ? On ne le saura pas et pourtant cela aurait pu nous éviter un retour rocambolesque au cours duquel nous nous sommes retrouvés dans un minibus privé qui est tombé en panne en plein milieu des montagnes et qui nous a laissé tous seuls perdus au milieu de nulle part. Le temps de croiser quelques taureaux sur la route (flippant…un peu oui), tenter de faire de l’auto stop infructueux jusqu’à ce que je me jette sur la route pour arrêter un poids lourd qui finalement nous tirera d’une affaire mal engagée.

Merci à Luis, le chauffeur édenté tatoué (ça rassure hein ?) de nous avoir amené à bon port et c’est avec regret  que je n’ai pas pu prendre de photos de son camion car il nous a littéralement éjecté afin que nous puissions prendre le bus.

Folle journée…

 

 

 

 

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