Les thermes de Banos, Puyo et le marché d’Otavalo…le marathon de fin d’année.
On voulait leur montrer ce que c’était que prendre un vrai bus typique d’ici, c’est chose faite!
La vitesse, c’est ok. La musique salsa et andine, c’est ok. Les arrêts de bus incessants, c’est ok. Les vendeurs de tout et de rien, c’est ok. On peut dire que le contrat est rempli.
Banos, ville d’Equateur célèbre pour ses termes que nous ne connaitrons que de l’extérieur...tellement de monde que la guichetière nous a déconseillé d’y aller. Et puis, vu l’affluence, s’y baigner à ce moment-là, assure autant de chances d’attraper des microbes que de lécher une barre de métro parisien à l’heure de pointe.
Nous avons pu cependant faire une superbe randonnée sur les hauteurs de la ville direction le volcan Tungurahua qui culmine à 5023m d’altitude. Une marche de près de 3h, difficile à certains endroits, balisée à la mode équatorienne c’est-à-dire jusqu’aux ¾ puis plus rien et impossible de voir le sommet caché par une épaisse couche nuageuse…mais un bon moment passé ensemble.
En soirée, ne pouvant pas aller aux termes nous nous sommes attardés sur les stands de canne à sucre, instructif car nous avons pu voir la réalisation du sirop de sucre de canne et puis aussi gourmands que nous sommes, nous n’avons pas pu résister à la dégustation, le plaisir visuel laisse place au plaisir gustatif évidemment, morceaux de canne a chiquer, pate de goyave, cacahuètes caramélisées au sucre de canne…
Nouvelle journée, nouvelle destination…la réserve des singes de Puyo.
Voyage en taxi pickup, à l’intérieur pour les filles, et cheveux au vent pour Philippe et moi. On arrive à ce centre où les singes maltraités ont élu domicile, tout comme les coatis, une loutre, et plusieurs oiseaux. En voilà une qui est ravie, Fanny n’hésite pas à se rapprocher de ce petit monde. Les singes sont avenants et veulent jouer avec nous ou être pris aux bras au grand dam du responsable du centre. Accompagnés de 2 coatis boulimiques sentant nos quelques provisions dans les sacs à dos et de quelques singes, nous avons pu profiter des lieux pour emprunter un sentier dans la propriété rappelant la proximité de l’Amazonie de par sa végétation et son humidité.
Ce sont sous des trombes d’eau, rappelons que c’est quand même la saison des pluies, que nous éjectons une femme s’incrustant tout naturellement dans notre taxi, pour rentrer tranquillement à Quito et laisser derrière ce petit monde sauvage.
Direction le plus grand marché d’Amérique latine afin de montrer au reste de la famille l’ambiance sud-américaine qui y règne…le marché s’étend sur une grande partie de la ville avec une multitude de stands aussi divers que variés ; toute une place lui est consacrée et à chaque angle cela remonte le long des 4 artères. Les vendeurs de tissu au mètre, de hamacs, de souvenirs, d’habits, les vendeurs ambulants de glaces, de DVD pirates tout comme le marché aux fruits et légumes, tout le monde se retrouve là pour y faire ses achats et faire des affaires.
Des couleurs, des senteurs, des saveurs, du bruit, nous sommes bien contents que Fanny et Philippe puissent voir ça durant leur séjour ; par moment on s’arrête, on écarquille les yeux et on voit un microcosme qui fourmille autour de nous et dont nous sommes en grande partie spectateurs. De plus, les vendeurs d’Otavalo sont reconnus comme de redoutables marchandeurs et ca réjouit Philippe qui progresse en espagnol par le biais du négoce.
Quelques « regalos » pour les familles dans nos sacs plus tard, nous rentrons sur Quito après une demi-journée bien remplie, nous devons nous reposer un peu car ce soir c’est le réveillon du jour de l’an et on doit reprendre des forces.