Galapagos : viva la revolucion de DARWIN
Puisqu’on ne nous a même pas forcé la main, c’est avec plaisir que nous prenons le relais des excellentes plumes qui alimentent ce blog depuis le début de l’aventure.
Et oui, les Rocher ont débarqué avec leurs grosses voix, leur gros appétit et leurs multiples manies qui tournent parfois à la phobie. Mais pour nous, les Rocher, vous n’imaginez pas de quelle joie, de quelle émotion et de quelle espérance de moments inoubliables ce voyage est porteur.
Ce sont tout d’abord Fanny et Philippe qui ont posé en premier les pieds en Equateur avec cinq jours d’avance sur nous, Marie et Alain ( les géniteurs ) qui sommes arrivés à Quito le 1er janvier à 16h heure locale. Tiphaine, Guillaume, Fanny et Philippe nous attendaient sous des masques de carnaval qui sont de rigueur en Equateur pour fêter le passage à la nouvelle année. Mais dès les masques tombés, l’émotion des retrouvailles a pris le dessus…..
Le soir même, visite du vieux Quito. On est tout de suite dans l’ambiance sud- américaine où le beau et la richesse côtoient la pauvreté. Mais l’impression est quand même celle d’une ville développée et bien plus pratique sur beaucoup de points que les villes de nos vieilles nations ( nous aurons l’occasion d’y revenir ).
Tiph et Gui nous ayant concocté un programme d’hyperactif, c’est sans plus s’attarder que nous nous envolons à l’aube du lendemain vers une destination magique….les GALAPAGOS ou plutôt l’archipel volcanique des Galapagos perdu dans l’océan pacifique a 1000km des côtes.
Arrivée en fin de matinée sur un aéroport de brousse à Baltra, petite île désertique . Le voyage continue en bus puis en bac et nous voilà sur l’île de Santa Cruz la plus habitée et développée de l’archipel. Re-bus ( nous sommes toujours en Amérique du sud ) pour grimper le versant Est de l’île où règne la sècheresse puis descente du versant Ouest humide, luxuriant avec une végétation sub-tropicale ( bananiers, cocotiers, pâturages …) et arrivée à Puerto Ayora dans une ambiance caraïbe , cocotiers, mangrove mais aussi cactus qui envahissent les coulées de lave .Sur toutes les îles on retrouve la même organisation de la nature qui reste avant tout sauvage. Ajoutez les volcans qui culminent entre 1200 et 1700m d’altitude, le chapeau permanent de nuages qui les recouvre et vous aurez la carte postale dans l’œil.
Il fait chaud et humide en cette saison. C’est l’éternelle histoire des courants marins qui se contrarient ( El Nino le chaud et Humboldt le froid).
On est tout de suite séduit par l’ambiance des îles. La population métissée vit dehors, à un rythme assez lent mais de 6h du matin à tard dans la soirée tout de même! On retrouve tous les petits métiers, du marchand ambulant aux petits commerces en tous genres en passant par tous les artisanats possibles et bien sur les métiers de tourisme, cantines, restaurants et boite de nuits. Et puis il y a les taxis comme dans tout l’Equateur, ici des pick-up tous les mêmes et des taxis maritimes (les lanchas ) qui sillonnent les ports. Le tourisme est roi mais il s’agit d’un tourisme écologique, réserve naturelle classée au patrimoine naturel de l’humanité et réserve mondiale de la biosphère oblige.
L’archipel va nous offrir le meilleur de lui-même et nous avons vraiment eu l’impression de marcher dans les pas de Darwin qui débarqua un jour de 1835, explora les îles pendant 3 semaines et pondit 25 ans plus tard sa fameuse théorie de l’évolution. Mais franchement vu la gueule des animaux qui pullulent en toutes liberté et quiétude au milieu des humains on croirait plutôt que pour eux l’évolution s’est arrêtée depuis longtemps.
Le diaporama vous en dira plus qu’un long discours mais sachez que se promener et nager au milieu de toute cette nature ne vous laisse pas indiffèrent et vous promet quelques belles rencontres.
George le solitaire, seule tortue géante male restante de son espèce qui a plusieurs femelles à sa disposition mais aucun appétit sexuel. Si on veut sauver l’espèce il faudra le cloner George.
Des dauphins par dizaines qui ont bien voulu nager avec vous.
Caresser des tortues marines, nager avec des raies qui ne sont pas toutes aquatiques (seul ceux du voyage peuvent comprendre) et faire une partie de cache-cache sous-marine avec des lions de mer mais aussi remonter dare dare sur le bateau après avoir croisé des requins…
Georgio le pêcheur, un autre solitaire qui nous a offert nos plus belles plongées sur l’ile de Santa Fé et ses fous à pattes bleues.
Les parties de volley sur le port et les promenades nocturnes le long des quais.
La sauvage Isabela et sa plage de sable fin sous les cocotiers et son eau turquoise où nagent les pingouins des galapagos.
Cinq jours inoubliables.